Démêler le vrai du faux : quand la voyance perd sa boussole
Le monde de la voyance, une profession gangrenée par une armée d’imposteurs, de charlatans, d’illuminés autoproclamés spécialistes de tout et compétents en rien, et d’affairistes n’ayant d’autre but que de siphonner l’argent et l’espoir de personnes souvent en situation de mal-être.
Face à ce désastre moral, le SPPAD – Syndicat Professionnel des Praticiens des Arts Divinatoires – s’est fixé une mission claire :
défendre les praticiens authentiques, compétents à l’écoute de leurs semblables , ceux qui exercent avec éthique, sincérité et altruisme. Ceux qui, loin des projecteurs ou des promesses creuses, se battent pour éclairer, aider, soutenir – souvent à leurs frais et dans l’ombre – des concitoyens en quête de repères.
Le SPPAD : protéger l’éthique, honorer les vrais éclaireurs
Mais qu’on se le dise : un syndicat sans adhésion est un syndicat sans voix, sans moyens, sans avenir. Sans soutien, il ne reste qu’une structure désarmée face aux lobbies, aux machines à cash et aux vitrines enjôleuses derrière lesquelles se cachent la manipulation, l’arnaque et la ruine des crédules.
Nombre de tentatives ont vu le jour avant nous. Elles ont sombré. Par manque de moyens, de solidarité, d’adhésions. Par lassitude aussi face aux attaques diffamatoires et à l’indifférence d’une profession qui préfère, dans son immense majorité, détourner les yeux et attendre que « ça passe ».
Mais cela ne passera pas. Cela empire.
Le sursaut nécessaire : entre désillusion et appel à l’unité
Le SPPAD, dès sa création, a bousculé les habitudes, éveillé les consciences, alerté la puissance publique. Il a mis le doigt là où ça fait mal. Il a dérangé. Car il incarne ce que beaucoup redoutent : une parole claire, organisée, structurée, qui appelle à un sursaut d’honneur dans un secteur devenu une foire à la tromperie.
Et pourtant, que font nos confrères ?
Ils regardent le train passer. Ils croisent les bras. Ils murmurent dans l’ombre leur dégoût, mais n’agissent pas. Trop frileux ? Trop individualistes ? Trop fatigués ? Ou simplement trop peu concernés tant que leur petit commerce fonctionne ?
Nous, nous avons donné. Nos économies, notre énergie, notre temps de vie. Et nous avons compris que nous ne pourrons pas, que nous ne devons pas, continuer à nous battre seuls, pour les autres, contre tout.
Ce n’est pas un renoncement. C’est un constat. Se battre pour une cause noble, oui. Se battre pour une armée de profiteurs, d’indifférents, non.
Les opportunistes, imposteurs, escrocs et charlatans continueront sans doute, dans l’indifférence générale, à prospérer sur la détresse humaine. Ils continueront à faire du chiffre sur la misère. Et tant que les praticiens dignes et responsables refuseront de se rassembler, de soutenir leur propre défense, ils seront complices, par passivité.
Avec le soutien de l’INAD, le SPPAD, lui, a essayé. Il a osé. Il a crié là où d’autres chuchotaient. Et il continuera de dénoncer, de rappeler, de témoigner. Maisla survie d’un syndicat repose sur ses membres.
Si ceux-ci refusent de s’engager, il ne restera qu’un désert d’hypocrisie, peuplé de tarots colorés, de rituels illusoires et de mensonges.
La moralisation de ce métier ne pourra se faire sans les professionnels concernés. Si ces mêmes professionnels ne soutiennent pas ceux qui les défendent, ils méritent ceux qui les exploitent.
Le Bureau du Sppad
https://sppad-syndicat.com/