Plateformes et auto-entrepreneurs : pour y voir plus clair

Ces derniers temps, des discussions ont animé les réseaux sociaux, notamment à propos de la plateforme Wengo. Cela montre une chose : beaucoup de questions se posent sur le fonctionnement des plateformes numériques et la place des auto-entrepreneurs qui y travaillent. Le vrai problème ? Un cadre juridique flou, qui ne protège vraiment personne.

Des règles pas claires, des situations compliquées

Aujourd’hui, de nombreux auto-entrepreneurs exercent via des plateformes. Mais les règles qui encadrent ces relations sont souvent vagues ou inadaptées. Contrats déséquilibrés, conditions modifiées sans préavis, responsabilités mal définies… Tout cela crée de la confusion, de la frustration et parfois des abus – que ce soit pour les professionnels, les plateformes ou les clients.

Wengo est critiquée, mais elle n’est pas la seule à fonctionner ainsi. Ce modèle est devenu la norme, faute de cadre clair. Il ne s’agit donc pas de la pointer du doigt, mais de prendre conscience d’un problème général.

Le SPPAD lance l’alerte

Face à cette situation, le SPPAD (Structure de Protection des Professionnels de l’Accompagnement à Distance) a déjà alerté les pouvoirs publics, notamment le ministère du Travail. Il propose une solution concrète : créer un statut juridique spécifique pour les plateformes de services digitaux, construit avec tous les acteurs concernés.

Ce que nous demandons :

  1. Des règles précises sur les responsabilités des plateformes (facturation, relation client, flux financiers) ;

  2. Une vraie reconnaissance pour les auto-entrepreneurs, avec des droits clairs et des devoirs proportionnés ;

  3. La fin des zones grises : pas d’employeurs cachés, pas de contrats flous ;

  4. Une meilleure protection pour les consommateurs, avec plus de transparence.

Avancer ensemble, pas les uns contre les autres

Les plateformes ont un vrai rôle à jouer : elles donnent accès au marché, offrent de la visibilité, soutiennent des milliers de professionnels. Mais pour que ce modèle fonctionne durablement, il faut poser des règles équitables et claires.

Le SPPAD ne cherche pas à créer des oppositions, mais à faire avancer les choses dans l’intérêt de tous : professionnels, plateformes, et consommateurs.

Nota bene :
Le SPPAD n’est pas une branche de l’INAD, mais une structure complémentaire. Tous deux partagent un même objectif : défendre une pratique honnête et loyale des arts divinatoires. Le SPPAD informe et accompagne les professionnels et les usagers, notamment dans le contexte des services en ligne.

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